Le village de Pompignan, à mi-chemin entre Toulouse et Montauban, est dominé par un beau château néo-classique, propriété au XVIIIe siècle de l’homme de lettres Jean-Jacques Lefranc de Pompignan.

 

Bâtie à mi-pente, sur le contrefort d’un coteau, la demeure s’inscrit dans un vaste paysage, privilégiant la vue sur la plaine bordée par la Garonne, les collines gasconnes et les lointains pyrénéens. À l’arrière du château s’étend le parc longtemps laissé à l’abandon. Tout un réseau d’allées et de sentiers serpente à travers un val boisé, au pied de collines parcourues par les eaux.

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On peut voir encore les restes de quelques éléments d’architecture, échappés des destructions et de l’oubli. Ces vestiges sont les seuls témoignages d’un jardin connu par un carnet de croquis du tout début du XIXe siècle. Ce document permet d’inscrire Pompignan dans le renouveau de l’art des jardins initié au milieu du XVIIIe siècle.

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Michel Penavayre, l'actuel propriétaire,  pour redonner beauté et harmonie à son château, dit volontiers qu’il est « à la fois plombier, plâtrier, maçon, électricien, etc. »

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Son objectif est de concentrer dans un lieu unique toutes ces pièces de collections extraordinaires que constituent les dizaines et les dizaines de pianos collectés aussi bien aux États-Unis qu’en Russie ou en Afrique, Il n'en connait pas le nombre exact. Ils sont disséminés dans plusieurs endroits. Il y a aussi ceux qui lui sont  confiés par des clients afin qu'il leur redonne vie.

 

Ce projet de création d’un musée entre dans le chapitre de rénovation globale du château. Une petite pointe d’inquiétude se manifeste toutefois dans la voix de Michel Penavayre lorsqu’il jette un coup d’œil en direction du superbe parc qui borde le château. « Il existe une emprise sur le parc parmi un des projets de la future ligne LGV. et il espère que l’on pourra préserver ce lieu d’histoire qui permet d’organiser des manifestations culturelles de grande qualité.